Dans les années 1800 le vice-amiral Nelson a régulièrement mis des raclées aux bateaux de Napoléon, certains disaient que le « Pompom » se faisait régulièrement « empaler ». Autant dire que cette image ne plaisait guère à l’empereur des Français. Pour exemple, lors de la bataille du premier août 1798, sur ses treize navires, seuls deux en ont réchappé, autant dire qu’il avait encore une fois pris une sérieuse fessée. La stratégie de Nelson consistait à prendre à revers (comme la position) pour tirer sur ses ennemies en feu croisé.

Dans le monde de la lutte, bien plus tard, une position de blocage voit le jour. On donne lui le nom de Full Nelson pour rendre hommage le nom de son illustre précurseur anglais. Sur les tapis comme sur les mers, le « Nelson » consiste à prendre l’ennemi à revers pour verrouiller, de part et d’autre, les options offensives de son adversaire, jusqu’à la soumission complète. Pour appliquer un Full Nelson en combat singulier, il faut donc passer dans le dos de son opposant, afin de glisser un bras sous chacune de ses aisselles avant de verrouiller la prise en joignant les mains contre la nuque du pauvre bougre alors neutralisé.

Dans le monde des positions sexuelles hardcore, la Nelson position voit alors le jour. Tout comme pour la lutte, il faut être derrière la femme, avec comme variable qu’il faut passer les bras sous ses genoux pour la replier contre son buste. Les quatre membres en l’air, il lui est difficile de résister à l’empalement puisqu’elle ne peut même pas serrer les cuisses.

Pour réaliser la Nelson position, il faut que l’homme soit relativement bien membré et terme de longueur mais doit aussi être musclé et sportif. La damoiselle, quant à elle, doit être souple, sans quoi, elle risque de crier de douleur et non pas de plaisir.

Au niveau du plaisir justement, c’est la femme souple qui l’appréciera le plus pour la sensation d’être prisonnière et vraiment possédée, en plus d’avoir une verge vigoureuse titillant son poing G en même temps que le rapport sexuel musclé.

L’inconvénient de cette position, c’est que le Popaul conquérant a souvent tendance à s’échapper du champ de bataille !

L’industrie pornographique apprécie d’avoir des acteurs capables de tenir cette position pour faire des plans photos et vidéos particulièrement explicites.

En BDSM sexe, la Nelson position se réalise à trois ou plus dans la version gang bang. La damoiselle se fait alors prendre debout pliée en deux, orifices offerts, en étant tenue par un dominateur musclé qui l’offre aux participants.

Pour la double pénétration, cette position nécessite d’avoir déjà bien « joué » avant pour la réaliser, de façon à ce que la damoiselle soit déjà « bien ouverte » désolé du choix des mots.

La Nelson position en photo

La Nelson position en vidéo